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Chers lecteurs,

Ici Morgane, la journaliste des Lettres d’Alice. Le mois dernier, nous sommes allées avec Alice à la découverte d’un « Gakkousai », autrement dit, le festival d’une université japonaise. Notre intrépide aventurière a en effet découvert que les fêtes d’écoles japonaises, ou gakkousai sont une véritable institution, au Japon, qui commence dès la maternelle et continue jusqu’à l’université. Comme chaque mois, le moment est venu de démêler un peu le fictif du réel dans ce reportage. C’est parti !

Pourquoi une lettre sur les gakkousai au japon

Il faut l’avouer, ce reportage est un peu ancien. En fait, j’ai découvert ce véritable phénomène de société lorsque j’étais encore étudiante au Japon. Je l’ai donc vécu de l’intérieur, exactement comme Alice dans sa lettre. Comme c’est une occasion qui n’est pas si facile à reproduire, une fois sortie des études, j’ai eu envie de partager cette expérience. C’est ainsi qu’Alice, qui elle a beaucoup moins de difficultés à changer de vie comme de chemise, est redevenue étudiante l’espace d’un mois ! À l’époque, je m’étais beaucoup intéressée au festival en lui-même, et toutes ses bizarreries à base de concours de nourriture, maisons hantée, café-cosplay et autres stands étranges. J’ai donc vraiment testé et approuvé (ou désapprouvé) toutes les expériences relatées dans la lettre. En revanche, ce n’est que plus récemment que je me suis intéressée à l’histoire des gakkousais, qui s’est révélée aussi très intéressante. Et tout cela fait une Lettre d’Alice !

Ce qui est fictif

La maison hantée : Et non, je ne suis pas rentrée dans la maison hantée ! Il y avait tant de choses à faire que je n’en ai pas eu le temps. Cependant, cela n’est pas sans raison qu’Alice dit dans la lettre que les maisons hantées sont particulièrement terrifiantes. J’ai eu l’occasion d’en faire ailleurs, et elles ont une saveur toute particulière.

La beuverie post-festival : Le fait que l’université ferme les yeux sur des moments festifs post-festival est bien entendu véridique, mais c’est une information que j’ai tiré de travaux de recherches sur le sujet. Je n’ai pas eu l’occasion d’y participer moi-même, n’ayant pas été du côté organisation de l’événement.

La prédiction : Il y avait un bien un « café cosplay divinatoire » dans ce festival de l’université, et je n’ai évidemment pas manqué l’occasion de me faire tirer les cartes. En revanche, la prédiction qu’Alice reçoit, qui lui dit qu’elle va voyager à la fois loin et près, n’est qu’une façon d’introduire la lettre suivante. En fait… Je ne parlais pas vraiment assez bien japonais à l’époque pour comprendre un traître mot de ce qui m’avait été dit !

Ce qui est totalement vrai, et c’est plutôt rigolo

Le club de montgolfière : Comme expliqué dans la lettre, les clubs sont une part de la vie très importante dans les écoles et les universités japonaises. Et on y trouve parfois des thématiques étonnantes, comme un club de montgolfière… J’avais découvert son existence sur un stand de présentation, et je dois dire que cela m’avait quelque peu interloquée.

La choucroute de cheveux : La nature des cheveux japonais est assez différente de la mienne. Lorsque je suis allée me faire habiller d’un magnifique kimono, les personnes qui s’occupaient de cette activité ont pourtant tenu à me faire une coiffure comme à toutes les autres… Mais comme j’avais de surcroît les cheveux courts, le résultat était plutôt édifiant…

La glace frite : Oui, la glace frite, ça fonctionne, aussi bizarre que ça puisse paraître ! Il s’agit d’une boule de glace roulée dans une sorte de pâte à beignet, puis frite très rapidement dans l’huile. Comme ça, le cœur reste gelé, mais l’extérieur est chaud. Une expérience culinaire étonnante !

Petit bonus…

Le kimono et la choucroute en question !

Mes sources écrites sur le gakkousai

À bientôt par lettres !

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