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Bonjour à tous ! 

Ici Morgane, journaliste et créatrice de la lettre sur les bains publics japonais que vous avez eu l’occasion de découvrir en décembre 2020. Aujourd’hui, je vous embarque faire un petit tour dans les coulisses de cette lettre d’Alice ! 

Pourquoi donc cette lettre ? 

Il y a déjà quelque temps, j’ai eu l’occasion de passer une année complète au Japon. Ce qui explique d’ailleurs qu’Alice puisse s’y rendre en pleine crise sanitaire ! J’étais donc tranquillement en train d’étudier la langue sur place lorsque j’ai découvert les sentôs. Je suis tombée éperdument amoureuse de ces lieux et j’en ai visité beaucoup : à peu près dans chaque coin du Japon où je me rendais, en fait. Comme Alice, j’ai agi en parfaite rate de bibliothèque et je me suis plongée dans des travaux de recherche sur ce sujet, au point d’en faire un projet de documentaire ! Qui n’a pas vu le jour, détail de l’histoire… Mais heureusement, cette lettre est désormais là pour rattraper cette injustice 😉

Ce qui est fictif

* Le lieu : Tout ne s’est pas passé dans un seul lieu ! En fait, au fur et à mesure que je découvrais des sentôs, j’ai accumulé les anecdotes. J’en suis venue à réaliser des interviews avec des Japonais, en les interrogeant sur les sentôs, leur rapport à ces lieux, à la nudité… J’ai aussi échangé avec une gérante de sentô kyotoite, qui m’a permis de prendre quelques images dans son havre de paix. Pour plus de simplicité scénaristique, Alice a un peu vécu toutes ces expériences en une seule visite ! Dans ma tête, bien sûr, il s’agit du sentô où j’allais le plus fréquemment, tout près de ma maison.

* Le lait : Je l’avoue, je n’ai pas bu de lait après le sentô… Je déteste ça, et la promesse d’un goût particulier après le sentô n’a pas suffi à me convaincre. Je vais devoir laisser cette vérification à d’autres !

Ce qui ne l’est pas du tout, et c’est plutôt rigolo

* La grand-mère de mon quartier : lors de ma toute première expérience des bains publics à Kyoto, j’ai fait la rencontre de cette grand-mère japonaise qui était tout à fait décidée à nous faire profiter du bassin comme il faut, à mon amie et moi ! Ne parlant pas encore complètement la langue à ce moment-là, j’ai eu la grande surprise de me faire attraper les épaules par cette dame. Elle m’a fermement enfoncée dans l’eau. Je n’ai compris qu’ensuite qu’elle me disait de me détendre et de placer mon dos contre les jets massants.

* La douche en panne : je suis arrivée au Japon plutôt en septembre, cette petite mésaventure ne s’est donc pas produite immédiatement, mais le chauffe-eau nous a bien lâchement abandonnés, mes colocataires et moi, en plein cœur d’un hiver glacial. La propriétaire nous a alors tout naturellement proposé de financer un passage par jour au sentô. Autant vous dire que cela a renforcé mon histoire d’amour avec ce lieu ! 

Mes sources écrites

Parce qu’un qu’un travail sourcé, c’est toujours mieux, voici un aperçu de ma petite bibliographie des sentôs, potassée pour vos beaux yeux !

* Le rituel du bain au Japon, par Joelle  Nouhet-Roseman, Docteur en psychopathologie fondamentale et psychanalyste 

* Introduction aux sentôs, les bains publics japonais, par Machida Shinobu, chercheur en culture populaire

* Sento history, par l’Association des sentôs de Tokyo

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