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Chers lecteurs,

En mai, Alice est allée à la rencontre d’une tradition bavaroise singulière : l’érection des mâts sur les places des villages. Danse du fouet, signification des nœuds sur les robes, compétition entre villages… Aux côtés d’une habitante des lieux, elle a eu droit à un décodage en direct de ce qui se déroulait sous ses yeux. Comme chaque mois, on vous dévoile les coulisses de ce reportage.

Pourquoi une lettre de voyage sur les mâts de mai ?

Vers la fin de l’année 2021, nous avons fait la connaissance de Sarah Thierry, une journaliste indépendante à la fois talentueuse et fort sympathique. Nous souhaitions alors commencer à collaborer avec d’autres journalistes. Tout faire soi-même, c’est chouette, mais à force de toujours mariner dans le même jus de cerveau, tout cela manque d’aération ! On essaie aussi de privilégier les voyages au long cours, ou avec des mobilités douces. Pas toujours facile, donc de tenir le rythme des sujet à l’étranger pour proposer une diversité de lieux dans nos récits de voyage. Sarah, qui a vécu six ans en Bavière, en Allemagne, nous a donc apporté de nouvelles idées, de nouveaux points de vue, et nous avons adopté avec joie son sujet sur la tradition des « mâts de mai ». Elle s’est donc, à son tour, glissé dans la peau d’Alice pour vous conter ses aventures à partir de son propre vécu.

Sarah a croisé la route des fameux mâts de mai dès qu’elle est arrivée en Bavière. Il faut dire qu’on peut difficilement les louper : ils sont sur toutes les places de village, véritables symboles de la Bavière ! Elle a cependant dû attendre quelque temps avant qu’une amie, la fameuse Laura que l’on peut retrouver dans la lettre, ne l’informe qu’elle allait assister à une cérémonie de montée de mâts. N’écoutant alors que sa curiosité, Sarah a sauté sur cette occasion et lui a aussitôt demandé si elle pouvait l’accompagner.

Et la part de fiction, dans tout ça ?

Comme d’habitude, la part de fiction dans les Lettres d’Alice est minime… Après tout, le réel a déjà beaucoup à nous raconter ! Quelques éléments temporels ont été toutefois réajustés pour permettre à Alice de faire ce voyage pas comme les autres en Bavière.

L’arrivée inopinée d’Alice : Comme souvent, on s’arrange un peu avec la temporalité pour fluidifier un peu le récit. Si Alice était donc arrivée la veille en Allemagne, Sarah, elle, vivait ici depuis plusieurs années, et a eu le temps de vivre en profondeur la culture bavaroise. Tout ne s’est donc pas déroulé en seulement deux jours, comme dans la lettre.

Le tout en un : Alice, c’est bien connu, a une capacité d’observation hors du commun… Bien entendu, Sarah, elle, a vécu bien plus longtemps sur place, et elle a donc eu le temps de prendre du recul sur cette cérémonie qu’elle a vécu. Après l’avoir découverte, elle a donc eu à cœur de chercher la signification de tous les éléments qu’elle avait eu sous les yeux. C’est le mélange de ce vécu et de ce travail de documentation que les lecteurs de la lettre de mai ont pu découvrir en un seul récit.

À bientôt par lettres !

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