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Malte à vélo…

Pour la Lettre d’Alice du mois de juillet, nous avons choisi de partir à la rencontre de l’île de Malte et de ses habitants, au cœur de la Méditerranée. Un périple fascinant que nous avons réalisé à trois, cette fois-ci ! Notre dessinateur, Pierre, ainsi que Noémie et moi-même, Morgane, avons sillonné les routes et chemins de Malte à vélo… Comme chaque mois, je décortique l’histoire d’Alice pour distinguer la fiction du reportage !

Pourquoi cette lettre ?

Entre Malte et nous, tout est parti d’une histoire d’île. Nous réfléchissions au fait que, sur une île, l’identité est souvent particulière. C’est un petit bout d’ailleurs, même quand c’est une île bretonne. Il me semble que la vie s’y écoule toujours un peu différemment. J’avais lu il n’y a pas si longtemps le très chouette livre Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates, de Annie Barrows et Mary Ann Shaffer, et de fil en aiguille, j’ai eu très envie de me rendre sur l’île de Guernesey, dont on parle en long en large et en travers dans ce roman épistolaire. Tout ceci ne nous rapproche pas vraiment de Malte, me direz-vous… Mais voilà, la période étant ce qu’elle est, les frontières de cette petite île étaient hermétiquement closes. Une barrière abrupte se dressait entre moi et mes envies de découverte. Et là, il faut avouer que nous sommes un peu restés bloqués sur cette histoire d’île, Noémie, Pierre et moi. C’est ainsi que nous avons envisagé de partir sur Lesbos, en Corse, ou encore sur Santorin, avant de poser notre regard sur Malte, qui avait l’avantage d’être très accessible depuis Nantes… Nous nous sommes un peu renseigné, et tout nous renvoyait l’image d’une île politiquement corrompue, envahie de touristes… Bref, juste ce qu’il fallait pour nous donner envie de gratter un peu sous la surface et voir s’il n’y avait pas autre chose à en comprendre ! C’est ainsi que nous avons décidé de parcourir l’île de Malte à vélo, pour nous arrêter à chaque petite curiosité que nous croiserions.

Ce qui est fictif

  • Trois pour une, une pour tous : vous commencez sans doute à le savoir, notre personnage d’Alice est fictif, puisqu’elle représente la personne de notre équipe qui part à la recherche de nouveaux horizons. Mais cette fois, nous avons décidé de partir à trois ! Noémie, designer, moi-même, journaliste, et Pierre, notre dessinateur avons chacun apporté notre regard sur les rencontres et les découvertes faites sur cette île.
  • Les lettres avec Edward : au début de la lettre, il est stipulé qu’Alice échange des lettres avec un correspondant Maltais, Edward, et que cela lui donne très envie de venir. Je n’ai pas échangé de lettres avec cet Edward… Mais presque ! En réalité, quand j’ai commencé à m’intéresser à la culture maltaise, je suis entrée en contact avec cette personne via Slowly, une application de « messagerie lente », qui reproduit l’attente de la lettre en fonction de notre localisation géographique. Un super moyen de rencontrer des gens de partout autrement (non, nous n’avons pas d’actions !).
  • La chaise sur le trottoir : à la fin de la lettre, Alice s’adonne au sport national maltais : s’asseoir sur une chaise préalablement placée dans la rue, de préférence votre rue ! Visiblement, c’était un des moyens de socialisation phare dans le village où nous avions élu domicile. Jusqu’au bout, j’ai hésité à me joindre à cette saine activité pour échanger avec les habitants du coin, et je n’ai finalement pas osé ! Un regret qui me hantera certainement jusqu’à ce que je décide de revenir à Malte…

Ce qui est totalement vrai, et c’est plutôt rigolo

  • Escalader une 4X4 voies à Malte : Malte à vélo, c’est tout un poème… Nous avons innocemment choisi ce mode de locomotion dans l’optique de vadrouiller facilement sur les routes de rencontres aventureuses. Étonnamment, nous n’avons trouvé qu’une entreprise qui en louait, malgré le tourisme important sur cette île. Cela aurait dû nous mettre la puce à l’oreille… À Malte, la voiture est reine, et les routes sont encore très peu conçues pour les vélos. C’est ainsi que nous avons mis près d’une heure à passer un gigantesque échangeur sans nous faire aplatir comme des crêpes. Lors d’un moment de désespoir avancé, nous avons même escaladé la rambarde d’une quatre voies ou nous apercevions enfin une piste cyclable, passant nos vélos de l’autre côté comme une bande de cambrioleurs de plein air !
  • Les Maltais : on m’avait beaucoup dit avant de partir que les Maltais pouvaient être fermés. Pourtant, jamais il ne m’a été aussi incroyablement simple d’échanger avec des inconnus ! J’avais la sensation que derrière le moindre sourire, se cachait une mine d’informations sur le pays et sa façon de vivre… Il m’arrive souvent de faire comme si Alice rencontrait des gens inopinément alors que les interviews ont en fait été fixées en amont. Dans le cas de Malte, la plupart des rencontres et des discussions se sont vraiment faites sur le vif !
  • La voiture-Jésus : il était plutôt amusant de voir à quel point les symboles chrétiens religieux étaient omniprésents sur l’île. Sur les portes de maisons, les murs, l’architecture, bien entendu… Mais aussi les voitures, parfois ! Nous sommes tombés sur un spécimen de tuning de voiture très particulier… Je vous laisse donc sur cette image.

À bientôt par lettres !

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